L’homme au coeur de l’univers


Cette médecine considère l’homme dans sa globalité, comme une entité corps-esprit indissociable, et dépendant intimement de son environnement :

« L’homme est un univers et procède de l’Univers. L’énergie, la vie, qui l’anime est la même que celle qui régit l’ensemble de la Création. Sa santé, sa bonne santé, n’est en fait que l’état d’équilibre entre toutes les manifestations physiques, matérielles et spirituelles de cette énergie primordiale.

La santé est l’état naturel de l’Univers.

C’est sur ce principe, élémentaire, que la médecine chinoise traditionnelle s’applique à redonner au corps et à l’esprit, l’harmonie qui les unit au monde.

Alors que la démarche de la science occidentale aboutit à la complexité et demande de ce fait de plus en plus de spécialistes, la médecine chinoise se caractérise par sa simplicité. Au lieu de séparer l’homme de l’univers et de le fragmenter en une multitude d’organes, elle le relie au monde et l’appréhende dans sa globalité. C’est la médecine de l’unité. »

Dans les textes médicaux, ce rapport intime avec l’univers est exprimé ainsi :

« La vie est un échange d’influx entre le Ciel (énergies du monde spirituel) et la Terre (énergies du monde manifesté). L’homme couvé par le Ciel est porté par la Terre. Le couple Ciel/Terre est la mère qui l’engendre et le nourrit ». (Claude Larre – sinologue)

Si donc l’homme vit en harmonie avec la nature et le Ciel, ses énergies sont en paix, la maladie ne peut s’installer.

En cas de désaccord avec les énergies du Ciel (Principe Créateur) et les énergies de la Terre (mauvaise alimentation, stress, surmenage, abus de toutes sortes), la maladie peut apparaître. L’homme n’est plus en harmonie avec les forces spirituelles constructrices de l’univers, ses énergies vitales sont affaiblies.

Autrement dit, la vie doit circuler sans entrave dans l’organisme, et relier non seulement tous les organes mais aussi les différents plans de notre existence : le corps, l’esprit et l’âme. Si à un endroit donné, ce souffle vital ne peut s’écouler librement ou suffisamment, la maladie peut s’installer.